Trop d’abeilles?
Ou pas assez de fleurs...
Été 2023 / summer 2023︎Montréal
Ça venait d’une bonne
intention, La crise climatique, la perte de biodiversité, le Bee Movie. Comment est-ce que cette croisade écologique soudaine a-t-elle pu causer plus de mal que de bien?
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La conscientisation quant au rôle des abeilles et de la polinisation, a fait croître le nombre de ruches à Montréal de quelques centaines à plusieurs milliers en dix ans. Or, cet engouement a négligé deux enjeux écologiques cruciaux de la Métropole : le couvert végétal est resté le même et les autres pollinisateurs sont vulnérables.
J’ai suivi des membres de Polliflora dans ce réalignement de la fragile biodiversité montréalaise.
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À la suite de ces découvertes, l’OBNL Miel Montréal est devenu Polliflora et s’est reconverti afin de se concentrer sur la création d’espaces propices à la biodiversité et à la pratique responsable de l’apiculture urbaine.
En gros, planter beaucoup de fleurs et mieux gérer les ruches de Montréal.
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De plus, cette démarche permet aussi de freiner le déclin des pollinisateurs issus de la biodiversité locale. Les abeilles à miel qu’on connaît bien proviennent d’EUrope, et leur élevage massif empiète sur les espèces locales qui sont essentielles à notre biodiversité.
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En plus d’être en meilleure harmonie avec leurs écosystèmes, les ruches qu’entretiennent Polliflora permettent évidement la récolte et la vente de plusieurs kilos de miel par année.
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En créant ces ilôts de biodiversité, l’OBNL vise ainsi à renforcer la résilience et la santé des écosystèmes de la métropole sur le long-terme.
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Faisant face au déclin de la biodiversité et à la crise climatique, Polliflora est une des nombreuses initiatives méconnues qui nous prouvent que le changement est possible, et est déjà en cours.
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La conscientisation quant au rôle des abeilles et de la polinisation, a fait croître le nombre de ruches à Montréal de quelques centaines à plusieurs milliers en dix ans. Or, cet engouement a négligé deux enjeux écologiques cruciaux de la Métropole : le couvert végétal est resté le même et les autres pollinisateurs sont vulnérables.
J’ai suivi des membres de Polliflora dans ce réalignement de la fragile biodiversité montréalaise.

À la suite de ces découvertes, l’OBNL Miel Montréal est devenu Polliflora et s’est reconverti afin de se concentrer sur la création d’espaces propices à la biodiversité et à la pratique responsable de l’apiculture urbaine.
En gros, planter beaucoup de fleurs et mieux gérer les ruches de Montréal.

De plus, cette démarche permet aussi de freiner le déclin des pollinisateurs issus de la biodiversité locale. Les abeilles à miel qu’on connaît bien proviennent d’EUrope, et leur élevage massif empiète sur les espèces locales qui sont essentielles à notre biodiversité.

En plus d’être en meilleure harmonie avec leurs écosystèmes, les ruches qu’entretiennent Polliflora permettent évidement la récolte et la vente de plusieurs kilos de miel par année.

En créant ces ilôts de biodiversité, l’OBNL vise ainsi à renforcer la résilience et la santé des écosystèmes de la métropole sur le long-terme.

Faisant face au déclin de la biodiversité et à la crise climatique, Polliflora est une des nombreuses initiatives méconnues qui nous prouvent que le changement est possible, et est déjà en cours.
